mercredi 28 septembre 2011

La Nouvelle Zélande sous-marine

Bonjour à tous

Suis actuellement à Pahia, ville centrale de la Bay of Islands, dans le nord du pays ; temps maussade, qui ne met pas en valeur cette magnifique baie constellée d'îles

Hier (le 28/09) j'ai profité de la proximité d'un "spot" mondialement reconnu (Cousteau l'avait classé dans les 10 meilleurs au monde) pour me remettre à la plongée, 10 ans après la Guadeloupe (et ses eaux plus chaudes ... bien plus chaudes !)

J'ai donc posé dès le mardi soir mes valises à Tutukaka (je ne sais pas ce que ça veut dire en maori) pour démarrer la journée du lendemain dès 7h30 ; par chance un des moniteurs était français, et deux autres touristes (Manu et Vincent, pompiers à Paris) également
Combinaisons épaisses, palmes, masque, détendeur ... tout est pr^t on a embarqué sur la ... Calypso (z'ont de l'imagination par ici !) et cap sur les "Poor Night Islands" à 24km de là.
Un petit groupe de dauphins nous a accompagné un court laps de temps.
Deux plongées au programme de la journée, à 15-18m, avec des myriades de poissons, murènes, raies, une tortue, des oursins, etc
Plus la visite de quelques grottes avec le bateau, l'observation de phoques, oiseaux, ...

Le lien vers l'album photo : Plongée Tutukaka

(désolé, pas de photos sous marines)

Aujourd'hui visite de la région, puis je pense passer la nuit à la base du Cap Reinga (extrémité nord de la NZ) pour aller visiter ce cap demain, puis redescendre vers le sud en suivant la côte ouest du Northland et traverser les forêts de kauris géants
De retour vers Auckland vers dimanche, mais je ne fais qu'y passer pour foncer vers Wellington avec une pause de deux jours à Rotorua (centre de l'île du Nord) pour spectacle et repas maori, plus geysers et sources eau chaude

Et ensuite, l'île du Sud, enfin !

samedi 24 septembre 2011

Après la marée noire

Dimanche matin, à Takapuna (banlieue nord d'Auckland, où réside l'équipe de France ...

Arrivé hier en début d'après midi à Auckland, trouvé miraculeusement un hôtel en plein centre ville, et ... la fête a commencé !

Ambiance de folie sur Queen Street, la rue centrale, où les supporters français rivalisaient d'imagination, bonne humeur et ferveur
Participé à un "paquito" géant, chanté, dansé, et direction l'Eden Park vers 18h
Là-bas, cela a continué, avec pas mal de groupes folkloriques maoris, et même un tahitien qui a chanté une Marseillaise à sa façon
Bien placé dans le stade, dans un virage, au milieu de supporters adverses mais d'origine brésilienne et mexicaine.
Le match ... vous l'avez vu.
Haka hystérique !

Puis retour en ville pour terminer les festivités, dodo tard, nuit écourtée par le changement d'heure (il y a maintenant 11h de décalage avec la France)

Ce matin ... temps gris, et pluie.

Je vais me diriger vers le Nord de l'île en espérant plus de soleil pour aller nager avec les dauphins. Pas encore décidé où je passerai la nuit

Retour vers Auckland dans une semaine environ ; si j'y suis samedi matin, je prendrai peut-être un aller-retour sur une ligne intérieure pour foncer à Wellington voir France-Tonga

A bientôt !

mardi 20 septembre 2011

Liens vers mes albums photos

Le temps me manque pour être plus présent sur mon blog

Voilà les liens vers les albums des photos prises jusqu'à présent :

Premier jour, à Takapuna

Péninsule de Coromandel


dimanche 18 septembre 2011

Napier, lundi 19/09

Juste un petit coucou pour vous dire que tout va bien, au lendemain du match contre le Canada à Napier
Dès que je prend le temps de m'arrêter un peu, je mettrai à jour le récit de mes dernières aventures, promis !

Demain je devrais être du côté de Taupo, Rotorua, dans le centre de l'île du nord, pour me diriger tout doucement vers Auckland pour le match contre les Blacks samedi prochain

jeudi 15 septembre 2011

Takapuna - Coromandel

Mercredi 14/09

Couché exténué hier soir, avant 20H, après avoir ramené un jeune Toulousain de Takapuna au centre d'Auckland
Réveillé évidemment trèstôt, j'en ai profité pour « blogger ».L'envie de bouger et le tarif journalier du bungalow m'incitent à bouger dès aujourd'hui, à quitter les lieux.
Petit déj' à « La Boulange », puis balade à pied pour repérer quelques magasins et les produits proposés. Les tentes et le matos de « ... » sont hors de prix pour moi. J'irai en voiture plus tard dans un autre centre commercial pour m'équiper chez « Rebel Sports » : tente, matelas, gonfleur, réchaud, gaz. Des fruits et de quoi petit-déjeuner dans un autre magasin. Puis repas au McDo pour profiter du wi-fi gratuit, et regarder un peu Nanibie-Samoa.
Vers 16H je décide de partir vers la péninsule de Coromandel ; traversée d'Auckland et de sa banlieue, sur une autoroute qui à mes yeux d'étranger n'en finit pas. Succession de zones commerciales, artisanales, puis c'est vert et vallonné, boisé, et peuplé de vaches. Le passé volcanique a laissé de petites collines abruptes et pointues, et l'herbe semble bien grasse.
Le soir tombe, j'arrive vers Thames, je guette les offres d'hébergement, sans avoir envie d'utiliser ma tente sur ce bord de mer venté et pluvieux.
La route bifurque plein nord … c'est magnifique. A gauche le « Firth of Thames », où vient mourir le Pacifique sur une étroite plage de rochers et galets sombres, à droite la montagne qui abrite ça et là des bunglows et autres cottages de bois, aux jardins luxuriants, et au milieu, moi sur une route étroite et sinueuse.
Coromandel, enfin. Je cherche et trouve le « Lions Den », tenu par Edy. Lieu magique.
J'y passerai deux nuits.

mardi 13 septembre 2011

Voyage, voyage !


Fichue compagnie qui limite le poids de mes bagages à vingt kg !
Je passe ma soirée à monter sur le pèse-personne, ma valise dans les bras, à enlever un T-shirt pour rajouter ensuite ma trousse à pharmacie. Et sacrifier un pull de laine. Va falloir acheter du matériel là-bas : je ne peux plus partir avec ma tente, le matelas ni mes bâtons de marche.
Moi, par contre, je m'allège : cette agitation et la chaleur me font perdre sang et eau
Le frangin m'accompagne à la gare d'Elne, en avance : je trépignerai moins et ne retoucherai plus à mes sacs. Grande valise, gros sac à dos (bagage de cabine ...), un autre plus petit qui rejoindra la valise en soute, l'étui du netbook rempli de papiers, guides touristiques, un roman … casquette, pochettes de ceinture complètent le harnachement.

Evidemment le compartiment est bondé, ma couchette tout en haut, les odeurs, la moiteur ont déjà pris possession des lieux. Je fais mon nid dans les hauteurs … il est flagrant que mon format n'est pas dans les standards de la SNCF : je vais devoir voyager plié en quatre
Le couple l'étage en-dessous la joue en duo même endormi : madame donne le rythme ; monsieur s'occupe de la mélodie, des variations et autres solos … leurs ronflements nous tiendront compagnie (et éveillés) toute la nuit.

Dimanche : arrivée à Paris Austerlitz 7h20, je prend mon barda et marche jusqu'à la Gare de Lyon. Métro ligne 14 et RER B m'emportent jusqu'à Roissy en moins d'une heure.
Enregistrement OK, premier café au Starbucks, j'ai droit à 15 mn de WI-Fi
Embarquement vers 10h, en compagnie d'une jeune supportrice (Pauline) du Stade Français qui part dans le Canterbury pour un projet agricole avec tribu maori.
Décollage avec une heure de retard, vers 13h
Mes deux voisines (de Fontainebleau) vont en vacances du côté de Bali ; on se répartit les coussins, couvertures, on teste nos écrans LCD, consulte la liste des films, mélange les câbles de nos casques respectifs … c'est parti, le gros A380 se détache du sol.

Il est 18h à Paris : survol du Turkménistan, encore près de 7h de vol jusqu'à Singapour. Déjà regardé « Le fils à Jo » en VOST puis « Thor » en VO, mangé (pas mal, un peu épicé), dérouillé mes gambettes dans les coursives.
Six heures de décalage entre Paris et Singapour, on plonge vers le S-E, à 980 km/h, pour passer entre Kaboul et Kandahar, à 10.000 m d'altitude ; on a fait un peu plus de la moitié du parcours avant l'escale.
Un peu étrange d'aller survoler l'Afghanistan un 11 septembre.
Sur la carte, des noms qui m'ont toujours fait rêver, donné envie de partir : Bokhara, Samarcande, …
Un jeune enfant pleure, une famille joue au Monopoly, un homme sautille sur place dans le passage
J'ai mal au dos, mais pas assez sommeil pour sombrer. Faudrait pourtant que je dorme pour me « caler » sur l'heure néo-Z. Allez … un autre film et au lit !

Lundi 12/09
Pas fermé l'oeil
Arrivé vers 7h10 à l'aéroport Changi, calme et feutré, de Singapour
Je retrouve Pauline, RDV est pris du côté de Christchurch, mi-octobre, et l'hôtesse me rattrape, mon PC oublié en cabine à la main. Fallait bien que ça m'arrive à un moment ou un autre
Vol retardé de 30 mn, coup de barre phénoménal, je déambule sur cet océan de moquette
Il y a un jardin empli de papillons, un autre d'orchidées
L'endroit est ceinturé d'arbre, le ciel est gris pâle, presque 30°C
Pas de dollar local pour me payer un café, mais le vol est pour bientôt
Du matériel hi-tech à gogo et pas cher dans les boutiques : je verrai ça au retour.
Une supportrice des Boks me donne le résultat du match des siens face aux Galllois (je n'avais vu que la première mi-temps à Roissy)
Embarquement rapide. Génial ! … personne dans la rangée à côté de moi, je vais pouvoir profiter des trois sièges pour m'étendre.

Et … j'en ai bien profité, et enfin pu dormir. Quelques heures, entrecoupées d'un autre film. A la fin de ce voyage je crois que j'en aurai vu cinq ou six.
On vient de quitter les côtes d'Australie, il est 20h40 à Auckland (dix heures de moins à Paris), qui n'est plus qu'à 1h35 de vol.
Le pilote a passé la surmultipliée : la vitesse affichée frôle les 1.200 km/h, au-dessus de la Mer de Tasman, au sud de Nouméa, à l'est de Sydney
Je vais attaquer mon dernier repas à bord ; un voyageur espagnol, attiré par mon maillot sang et or, vient parler un peu de l'USAP avec moi ; il était à Montjuich au printemps dernier.

Dernière heure de voyage, et j'ai prévu de passer la nuit à l'aéroport pour récupérer ma voiture de location le plus tôt possible le matin suivant. Grosse journée en perspective

Si on poursuit notre vol plein est, tout droit, on franchit la fameuse ligne de changement de date et … on retourne à hier. Bizarre sensation.

Mardi 13/09
Arrivé hier soir vers 22h30 locales.
Bagages, douane, contrôle « antibiologique » et me voilà.
13°C annoncés dehors, le sol brille d'humidité sous les éclairages
La boutique Vodafone est ouverte, la blonde Danielle m'accueille d'un « Vous êtes là pour le football ? » et meurt immédiatement de honte. Je l'excuse rapidement au lieu de la dénoncer au comité d'organisation

Vous voulez m'appeler ? Ce sera au 021 08 23 29 49

Un café géant accompagné d'un « Thank you my dear » et je commence à tuer le temps.
Les salons du second étage sont calmes mais leurs baies vitrées donnent sur le ballet des bagagistes qui s'affairent autour des Boeing
1h20 du matin : je vais me laver la tête sous un robinet … j'ai presque figure humaine à nouveau.

3h environ : un couple de Français arrive, en partance pour l'Australie après deux semaines passées ici ; ils me feront passer l'heure suivante, et me rassureront un peu sur la météo locale (l'avenir leur donnera tort)

Un petit en-cas s'impose
MacDo, Subway, ou KFC ? Choix cornélien. Je retourne au « Long White Coffee ».
Le terminal commence à s'animer

5h15 … il tombe des cordes dehors, le vent fouette les vitres. J'ai fait les cent pas, puis les 200, puis les 1000.
Un vol sud-américain déverse un club entier du Paraguay, aux couleurs noires et jaunes. Et une bonne vingtaine de jeunes filles d'un collège qui semble avoir inscrit le rugby parmi les matières qu'il enseigne.
Tous les magasins ont rouvert leur portes maintenant.
Une équipe d'ambulanciers arrive en courant, je prend leur sillage, au cas où … C'est une dame assez âgée qui est allongée sur le sol, les secouristes de l'aéroport ont déjà les choses bien en main.

Je suis remonté au second étage, et plus ou moins fermé l'oeil pendant trente minutes.

7h … les vans des différents loueurs de véhicules commencent à ramasser leurs clients à l'entrée du terminal ; le chauffeur de l'un d'eux, talonneur durant les « sixties », appelle son homologue de chez Britz pour ne pas me laisser patienter dans ce matin humide et venté
Ma navette arrive vers 8h, et m'arrache enfin à cet aéroport, en même temps qu'un couple d'Américains de Seattle ; lui, qui brave les éléments dans un simple T-shirt, est un vrai mordu, et a déjà suivi les deux précédentes éditions de la World Cup

Les bureaux de Britz ouvrent à peine, l'ambiance est bon enfant, le café infâme, les ordianteurs un peu lents à faire leur travail et … le clignotant de ma VW hors service.
Les mécanos n'arrivent pas à le réparer (un faux contact quelque part), l'employé s'empresse et se confond en excuses, je vide la corbeille de fruits en attendant un autre véhicule.

Et hop !
Me voilà parti.

Enfin … faudrait que je monte du bon côté de la voiture si je veux la conduire. Oooops !

On m'a indiqué le supermarché le plus proche ; je le visite sans rien acheter, désorienté par les produits locaux. Je fais connaissance avec les produit alimentaires : le pain et le fromage me manquent déjà
Je vais me consoler dans le salon de coiffure voisin ; rien de tel pour s'alléger la tête. L'employée me masse le cuir chevelu avec entrain et savoir-faire … je savoure en lui disant de continuer ainsi toute la journée
Puis vais affronter la circulation en décidant d'aller rejoindre l'équipe de France, à Takapuna. De l'autre côté d'Auckland, argh !

dimanche 11 septembre 2011

C'est parti !

Dimanche 11 septembre, jour judicieusement choisi pour voyager

En fait cela a démarré hier soir, en montant dans le train-couchettes à Elne, vers 22h
Compartiment bondé, et habité par un couple de ronfleurs
Paris Austerlitz vers 7h30, marche jusqu'à la gare de Lyon, le M14 puis le RER
J'ai droit à 15mn de wi-fi gratos dans le terminal ...

dimanche 4 septembre 2011

Premier contact avec un All Black

La photo date un peu, mais le souvenir est toujours bien là : en janvier 2006, après un match Cardiff Blues - USAP, dans le petit Arms Park, remporté par les Catalans, rencontre à la sortie des vestiaires avec l'ailier des Blues ... Jonah Lomu himself.